L'ÉVOLUTION DU MANTEAU CANADIEN
Redigé par : Quartz Co.
Le Canada est le leader mondial des vêtements d'extérieur d'hiver, et son expertise est le résultat de siècles d'adaptation aux conditions météorologiques parmi les plus extrêmes du globe. Des parkas traditionnels Inuits aux dernières avancées technologiques dans la fabrication des vêtements d'extérieur, examinons les étapes marquantes de l'évolution de nos manteaux d'hiver, et la façon dont Quartz Co. combine technologie, efficacité et durabilité.
THE ORIGINS
LES ORIGINES – FOURRURE ET LAINE
Au Canada, les vêtements d'extérieur adaptés au froid extrême sont indissociables des cultures traditionnelles inuites et des Premières Nations. Nous pouvons retracer l'apparition des premiers manteaux structurés entre 1000 et 1600 de notre ère. À cette époque et dans cet environnement, la principale ressource était la peau d'animal; et la fourrure – principalement celle des caribous et des phoques – était la protection la plus efficace contre le froid. En effet, non seulement la fourrure permet de retenir la chaleur du corps en maintenant une couche d’air permanente près de la peau, mais elle est respirante et gère très bien l’humidité. C’est l’isolant le plus naturel et le plus efficace, à la fois durable et parfaitement adapté au froid.
Plus tard, vers le XVIe siècle, le contact des Autochtones avec les Européens a introduit la laine dans la conception des vêtements. La laine et la fourrure sont d’ailleurs demeurées les composants essentiels de vêtements d'hiver chauds jusqu’au début du XXe siècle, et jusque-là, non seulement la majorité des Canadiens portait de la fourrure mais Montréal constituait le dépôt de fourrures le plus important du pays.
Plus abordable que la fourrure, la laine était la matière recommandée pour rester au chaud. On recommandait à la population de porter des manteaux et des couches de vêtements en laine. En plus d'être naturelle et durable, la laine permet à la peau de respirer et elle absorbe et évacue la transpiration tout en résistant aux odeurs. Pour une sensation plus douce contre la peau, les choix ultimes étaient – et sont toujours – les laines de cachemire et de mérinos.
C'est pourquoi aujourd'hui, Quartz Co. privilégie la laine dans la conception de ses bonnets, chapeaux, mitaines, écharpes et pulls en prêt-à-porter. Les articles en laine durent parce que ses fibres peuvent se plier jusqu'à 20 000 fois avant de se casser. Cette durabilité dépasse de loin celle des autres fibres, rendant la laine résistante aux déchirures et à l'abrasion. Quartz n'utilise que des laines certifiées RAS (Responsible Alpaca Standard) et RWS (Responsible Wool Standard) dans la fabrication de ses produits.
19ÈME SIÈCLE
Les Vêtements Imperméables
Les peuples autochtones d'Alaska, tels que les Yup'iks, ont découvert les incroyables propriétés des intestins de mammifères marins – comme les phoques et les baleines – pour se protéger de l'humidité. Les Inuits les utilisaient également, car les intestins étaient non seulement imperméables mais aussi respirants. Les bandes de membrane étaient assemblées puis cousues ensemble avec des tendons – un travail de couture très délicat réalisé par les femmes qui passaient des années à maîtriser cette technique avant de la transmettre à la génération suivante.
En 1823, le chimiste écossais Charles Macintosh invente une méthode pour fabriquer des vêtements imperméables en utilisant du caoutchouc dissous dans du naphta de goudron porté à ébullition. Il suffisait ensuite d’enduire le côté d'un tissu en laine avec la préparation, puis de placer une autre couche de tissu en laine par-dessus pour obtenir un tissu imperméable auquel il a donné son nom.
En 1839, l'invention est perfectionnée grâce à l'utilisation de caoutchouc vulcanisé, qui résiste aux variations de température.
Plus d'un siècle plus tard, en 1977, l'Américain Bill Gore crée par accident une membrane imperméable, légère et respirante qu’il appelle Gore-Tex et qui est issue d’une forme étirée de polytétrafluoroéthylène (PTFE).
Aujourd'hui, pour protéger ses manteaux de l'eau et de l'humidité, Quartz Co. les traite avec un C6 DWR. DWR, également connu sous le nom de déperlant durable, est un revêtement appliqué sur les tissus pour les rendre résistants à l'eau. Ce n'est pas encore la solution parfaite, mais c'est l'option la plus sûre et la plus écologique actuellement disponible sur le marché.
20ÈME SIÈCLE
Avancées Techniques
Début des années 1900: Manteaux en laine épaisse et fourrure
En 1922, la compagnie de la Baie d'Hudson commercialise ses premiers manteaux couverture inspirés des manteaux – ou capotes – datant du 17e siècle. À l'époque, ces capotes étaient le fruit d'un mélange d'influences car ils étaient découpés dans des textiles venus d'Europe mais confectionnés selon des techniques autochtones et portés par ces derniers. Le manteau de la Baie de 1922 combinait la chaleur et l'aspect pratique de la capote traditionnelle avec le style et la coupe d'un vêtement de style européen : croisé, longueur mi-cuisse avec jupe ample, poches plaquées et boutons
Dans les années 1930, les activités hivernales, comme le ski et la randonnée, deviennent de plus en plus populaires, ce qui engendre une demande pour des manteaux d'hiver plus légers et efficaces. Et si les tribus inuites d'Alaska et du Canada avaient déjà compris et exploité les propriétés isolantes des plumes, l'invention de la première veste en duvet d'oie est attribuée à l'Américain Eddie Bauer. Il aurait conçu cette veste à la suite d’un incident de pêche qui a failli lui coûter la vie parce que son manteau en laine avait littéralement gelé ! Eddie Bauer fût le premier à breveter sa doudoune, à la produire et à la vendre dès 1940, mais le premier manteau en duvet jamais porté l'a été par l'alpiniste australien George Finch, qui a gravi le mont Everest en 1922 équipé d'un manteau en duvet d'eider vert vif! L’histoire raconte que son accoutrement provoqua une risée générale, même si ses compagnons finirent par envier son confort. Pas facile d'être un pionnier.
Aujourd'hui, les manteaux en duvet de Quartz Co. sont fabriqués avec du duvet traçable, provenant de sources respectant les réglementations locales sur le bien-être animal, qui garantissent que le duvet et les plumes sont un sous-produit de l'industrie alimentaire et proviennent d'animaux qui n'ont subi aucun préjudice inutile. Le duvet est un isolant thermique naturel très fin qui présente un rapport chaleur-poids, une amplitude thermique et une durabilité exceptionnels. Des recherches ont démontré que le duvet n'a qu'une fraction de l'impact environnemental des fibres alternatives à base de pétrole les plus comparables. Tout le duvet de Quartz Co. est traçable et certifié Responsible Down Standard (RDS).
Années 1950: L’arrivée des fibres synthétiques
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale, les principaux textiles utilisés pour la confection de vêtements étaient le coton et la laine – ou des textiles dérivés de la laine. Bien que le nylon, une fibre entièrement synthétique, ait été développé par la société DuPont au début des années 1920 et plus couramment utilisé dans les années 1940, il est devenu plus populaire dans les années 1950. Ses atouts ? Il est léger, très résistant, sèche rapidement, n'absorbe pas l'eau et est réputé pour sa résilience. Le polyester, fabriqué à partir de plastique, est également né dans les années 1940. Malgré leurs nombreux avantages, la popularité des deux fibres synthétiques a décliné au cours des années 1970, lorsque les consommateurs sont devenus plus conscients des problématiques liées à l’impact environnemental.
Début des années 2000: tissus à faible impact
Aujourd'hui, il existe des alternatives écologiques. La prise de conscience environnementale croissante et la nécessité d’une mode durable nous ont amenés à explorer et adopter de nouveaux matériaux. Dans cette perspective, Quartz Co. s'assure que ses produits sont fabriqués à partir des options les plus éthiques et avec le plus faible impact disponibles. Dans le cas des fibres synthétiques, nous n'utilisons que du polyester recyclé fabriqué à partir de bouteilles en plastique post-consommation et des textiles en nylon recyclé, fabriqués à partir de déchets post-industriels de produits en nylon jetés. Une façon efficace de réduire les déchets qui polluent les océans et les décharges en leur donnant une nouvelle vie. En ce qui concerne l'isolation, Quartz Co. propose une alternative au duvet avec PRIMALOFT®100% PCR (100% RECYCLÉ), fabriqué à partir d'une technologie de fibre durable et haute performance, et ISOSOFT® recyclé, un isolant performant à fort pouvoir gonflant, composé de 92% de polyester recyclé post-consommation récupéré à partir de bouteilles en plastique. Il est hypoallergénique, résistant à l'humidité et à la moisissure, respirant et il conserve sa souplesse et son volume au fil du temps. Son mélange unique de fibres permet une excellente rétention de l’air chaud, offrant ainsi une protection exceptionnelle contre le froid.